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La Théorie économique contemporaine







Théorie économique  contemporaine


Les théories économiques actuelles sont principalement  de trois catégories :


Les néoclassiques ou marginalistes : il s’agit d’un prolongement et approfondissement du courant classique les fondateurs de  l’école néoclassique sont  Stanley Jevons (1935-1882) en Angleterre, Léon Walras (1834-1910) en France et Carl  Menger (1840-1921) en Autriche.


Le courant keynésien : sa caractéristique principale est qu’il s’agit d’une analyse en termes de circuit, les deux ouvrages principaux de John Maynard Keynes (1883-1946) le traité de la monnaie  (1930) et la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936).


Le courant Maxiste : ce troisième point nous renvoie à l’ensemble des discussions sur l’interprétation théorique du fonctionnement des économies socialistes contemporaines.







<>






1-   L’école néoclassique


Apparu à la fin du XIXéme  siècle, l’école néoclassique, tente d’expliquer les choix qui gouvernent les agents économiques et plus précisément, de démontrer comment les individus optimisent leur satisfaction dans un monde où les ressources sont limitées.


Principaux auteurs :


Carl MENGER (1840-1921) de l’école de Vienne.


Léon  WALRAS (1834-1910) de l’école de Lausanne


Alfred MARSHALL (1842-1924) de l’école de Cambridge


Les néoclassiques s’attachent  à décrire les arbitrages exercés par les individus en qualité de consommateurs ou producteurs.


Le champ pertinent d’étude devient l’individu, l’acteur ou l’agent économique dont on va décrire les choix d’individus.


Théorie de la valeur ajoutée :


Les acteurs néoclassiques ont abandonné la théorie de la valeur travail pour adopter celle de la valeur utilité.


Ce qui fait la valeur d’un bien n’est pas la quantité de travail nécessaire à sa fabrication, mais l’utilité qu’il procure à celui que le consomme.


Plus précisément, la valeur d’un bien résulte de la dernière unité du bien consommée.   


Celle-ci est décroissante à l’image de la satisfaction qu’apporte la consommation successive de gâteaux,


Si le premier satisfait la gourmandise et la faim, le deuxième risque d’être source de désutilité.


Une analyse marginaliste :


Il faut par conséquent distinguer l’utilité totale d’un bien (celle procurée par les 10 gâteaux mangés) qui est en générale croissante. Et l’utilité marginale (celle apportée par la consommation de la dernière unité) qui est décroissante.


Bien sûr, on ne peut pas consommer une infinité de bien, car chaque consommation entraine à la fois une satisfaction, (le plaisir de consommation). Mais aussi une insatisfaction (celle de dépenser de l’argent).


Tant que la première excède la seconde, on continuera de consommer.


Une approche microéconomique :


L’approche néoclassique relève de l’individualisme méthodologique en se focalisant sur un seul individu, ou suppose que la somme des comportements types donnera une explication des phénomènes globaux.


Le consommateur va chercher à maximiser sa satisfaction compte tenu du prix, des biens et de son revenu.


Le producteur s »efforcera de maximiser son profit sous une contrainte technique de production.


Tous deux utilisent le raisonnement à la marge.


On appelle d’ailleurs certaines néoclassiques des <>





L’analyse keynésienne

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J.M. Keynes (1883-1946) est sans doute l’économiste qui a plus marqué le XXéme siècle.


Pour les néoclassiques, le chômage est volontaire et résulte du choix des individus, préférant le loisir.   


Pour Keynes, le chômage est principalement << involontaire>> et renvoie à une crise de la surproduction.


Les entreprises licencient parce qu’elles manquent de débouchés ou ne parviennent à écouler leur production qu’à la condition de vendre à perte.


Or, d’après la loi de Say, une crise de surproduction est impossible, la demande solvable est financée par les revenus primaires distribués  aux possesseurs des facteurs de production en contre partie de leur contribution à la production : l’offre crée sa propre demande.


  Pour Say, la monnaie et un <>qui cache les échanges.


Pour Keynes, la monnaie peut être demandée pour elle-même : un individu peut thésauriser, garder da la monnaie pour espérer la placer à l’avenir, etc.    


Le mécanisme de crise selon Keynes :


 Le point de départ du raisonnement Keynésienne se situe du côté des entreprises.


Qui décide du niveau d’emploi(N) ?


Ce sont les entreprises


Elles déterminent ce niveau en fonction du niveau de production (Y) à réaliser


De quoi dépend ce niveau de production ?


Il dépend de la demande que les entrepreneurs (demande effective)


Quelles sont les sources de cette demande ?


Ce sont les dépenses de consommation (C), d’investissement (I), auxquelles on peut ajouter les dépenses publiques et les exportations (X). Par conséquent, l’équilibre macroéconomique


Y=C+I+G+(X-M)


Mécanisme Keynésienne :


Lorsque la conjoncture est mauvaise, les entreprises licencient ou que les salaires baissent,


Le revenu des ménages baisse,


Ceci déprime la demande.


Les entreprises réduisent encore plus la production et distribuent encore moins de revenu.


Ce qui contraint les ménages à consommer moins d’où une nouvelle baisse de la demande.


Cette spirale dépressive est entretenue par des phénomènes dits de <>


Si les entreprises anticipent un recul <> ce recul aura bien lieu même si la prévision n’était pas fondée initialement.


Au final, ce sont les anticipations des entrepreneurs qui sont le facteur déterminent.


Message principale de Keynes :


Les marchés sont défaillants en toutes circonstances.


En particulier, certains marchés tels que le marché du travail et le marché financier s’autorégulent mal ou pas du tout,


Dés lors, une intervention de l’Etat   pour soutenir la demande est souhaitable.


Cette relance peut s’effectuer de différentes façons. Il est p préférable de privilégier la politique budgétaire par la réduction des impôts, qui augmente le revenu disponible des ménages, au par l’augmentation des dépenses, qui exerce un effet direct.


La politique monétaire est moins efficace car le taux d’intérêt a une faible influence sur l’investissement (qui dépend surtout de l’efficacité marginale du capital)


Théorie du déséquilibre :      


A partir des années 1970, des économistes  vont poser.


Une approche qui constitue une relation à Keynes.


Et une tentative d’intégrer dans un cadre théorique commun  les approches<> et <>


Dans cette approche, les marchés sont indépendants mais pas tous simultanément à l’équilibre (comme c’est le cas pour les néoclassiques)


La raison invoquée est la lenteur de l’ajustement des prix relatifs.


Dés échanges se déroulent à des prix qui ne correspondent pas aux prix d’équilibre et certaines agents sont rationnés.


Ils ne peuvent pas acheter ou vendre tout ce qu’ils souhaiteraient au prix qui existe sur le marché.


·         En plus des ajustements par les prix, il existe des situations d’ajustements par les quantités


·         Ceux-ci se traduisent par des offres ou des demandes excédentaires.


·         Cette analyse permet notamment d’envisager des situations de <> (du à une rentabilité insuffisante, en chômage volontaire pour les néoclassique)


·         Et de chômage Keynésien (résultat d’une demande globale insuffisante)


    


La théorie de la croissance endogène :


La croissance endogène est une théorie évoquée par l’économiste Paul Romer, et qui démontre comment des facteurs endogènes (interne)  peuvent amener la croissance


L’innovation est le moteur du développement économique (Schumpter, 1911) et dont seuls les spécialistes du progrès technique exploraient de longue date et avec persévérance les conséquences (Freeman, 1979)


·         Elle explique le progrès économique par la technologie et approfondit l’analyse de ce progrès par les politiques que le gouvernement peut mener en matière de recherche et développement  ainsi que les aides et subventions apportées par l’Etat pour le développement technologique et humain.





Chapitre II :La firme et les facteurs de production


  


Introduction :


La notion des facteurs de production a évolué tout au long de l’histoire de la pensée économique (Adam Smith, la terre, le capital et le travail)


·         Aujourd’hui, les économistes néoclassiques ne retiennent que deux facteurs de production, le travail et le capital, et la firme étant celle qui combine ces deux facteurs de productions.


Les deux facteurs de production :


Le facteur travail est l’un des deux facteurs de production utilisée par les entreprises pour produire. Il est fourni par les ménages qui vendent leur travail en échange d’un salaire


                L’offre de travail détermine donc la production que peut réaliser une économie.


Le facteur travail    est analysé sous deux aspects :





  Aspect quantitatif de travail :


  La quantité de travail disponible dans une économie est fonction de la population active, ne font donc pas partie de la population active, les enfants, les retraites et les personnes en âge de travailler, mais n’était pas à la recherche d’un emploi.


La quantité de travail disponible dépend


·         Des évolutions démographiques (moralité, natalité, immigration, arrivée d’une classe d’âge en fin  de formation) de l’évolution des modes de vie (travail des femmes, durée des études, âge de départ   en retraite)


·         La quantité de travail disponible, ou offre travail, se trouve confrontée sur le marché du travail à une demande de travail de la part des employeurs (entreprises et des administrations)


Aspect qualitatif du travail :


Le travail peut être plus ou moins qualifié, l’activité de l’entreprise nécessite de recourir à certaines qualifications et compétences, à des savoirs faire particuliers selon la nature des tâches à réaliser.


Pour  utiliser des équipements toujours plus sophistiqués, les entreprises recherchent une main d’œuvre toujours plus qualifiée. Le niveau des qualifications s’élève.


La firme       


·         R.Coase part dans son article <> paru en 1937 d’une question simple :


·         Pourquoi existe t-il des organisations telles que les firmes dans une économie de marché ? cela tient, selon lui, aux coûts d’utilisation du mécanisme de prix et d’accès au marché.


·         Ces coûts, appelés plus tard <>sont dans les termes employés par Coase les coûts de<>


·         Si l’accès au marché se faisant sans coût, il n’existerait qu’une multitude de contrats passés sur le marché, entre individus. En présence de coût de transaction, il y a donc un arbitrage entre organiser au sein d’une firme, une activité économique et faire appel au marché.


·         Coase en déduit une première  implication relative à la taille d’une firme arrête de s’étendre lorsqu’il devient plus coûteux à la marge, d’organiser une activité que de faire appel au marché. Mais l’analyse est plus subtile qu’une simple opposition firme /marché


·         Fondamentalement, ce qu’il différencie la firme du marché, c’est la nature des arrangements contractuels existant entre les individus.


·         Alors que, sur le marché les contrats sont complets et parfaitement déterminés, au sein la firme.


·         Les contrats sont incomplets et ouverts, un contrat de travail, par exemple, ne détermine pas toutes les tâches qu’aura à effectuer l’employé


·         L’analyse de système économique passe non seulement par l’étude des relations de marché, mais aussi par celle de ces différents arrangements contractuels et de leur justification économique.


·         L’apport de Coase reste  d’avoir fait des coûts de transactions un élément explicatif essentiel de l’existence des organisations, mais surtout de la diversité de leur nature.


·         En d’autres  termes, l’analyse de Coase montre que la création d’une entreprise est une façon de réduire les coûts de transactions, en remplacent   les contrats et décisions marchandes par une organisation plus hiérarchique.


o   Par exemple, si au sein d’une entreprise, il y a un coût de transaction élevé pour traiter un problème (ex : la sécurité).Dans ce cas là, cette entreprise fera appel à une autre entreprise spécialisée dans ce service pour réduire ces   coûts de transaction.    


Parmi les héritiers de Coase, c’est sans aucun doute l’école des coûts de transaction, autour d’Oliver Williamson, qui a développé le plus complètement. Ce projet de recherche conscient de la nécessité de rendre théoriquement opérationnel le concept de coût de participant à leur apparition :


  La rationalité limitée :(les agents n’ont à leur disposition  ni toutes les informations ni toutes les capacités de les traiter) ;


L’opportunisme : (les parties contractantes ont tendance à profiter de leur position et des informations dont  elles disposent, ou détriment les unes des autres)


Et la spécificité des actifs : (certaines investissements une fois effectues, ne peuvent être facilement  réalloués   à d’autres utilisations, ils sont difficilement <> coûts liés à la recherche d’informations.


·         Sur cette base, il est possible d’expliquer l’existence d’arrangements contractuels aussi différents que le marché, la hiérarchie (ou l’organisation) et, entre  deux, un continuum de contrats plus ou moins précis plus ou moins complets, a chaque transaction.


Correspond une forme juridique particulière, choisie pour réduire au minimum certains coûts de transaction.


·         Prendre au sérieux les coûts de transaction comme nous y invite Coase est ainsi au fondement d’une approche féconde de la structure industrielle, instituelle  et juridique  d’une économie.


·         A cet égard l’économie des coûts  de transaction a permis de modifier les conceptions économiques et juridiques du monopole, des restrictions de concurrence et des arrangements contractuels, en les justifiants économiquement en termes de réponses efficaces à l’existence de coûts de transaction.


Le facteur capital se décompose en plusieurs sous éléments :


·         Le capital physique (immobilier, matériels de production, biens durables, etc.), le capital humain, qui correspond aux connaissances accumulées par les humains et mobilisables, pour travailler (apprentissage, formation et expérience professionnelle, etc.)   On parle aussi de capital social, et de capital culturel, comme variable explicatives de l’amélioration de la productivité ne résultant pas des autres facteurs.


·         Le capital immatériel, qui correspond à la valeur accumulée par une entreprise sous forme d’organisation de savoir-faire accumulé, ou d’image de marque,


·         L’économie des pays développés dépend de plus en plus du capital immatériel.


·         Le capital naturel qui peut être sous forme des ressources naturelles ou bien sous la forme de propriété foncière.


   




Théorie du capital humain


L’analogie formelle avec l’investissement


L’éducation est un investissement que l’individu effectue en lui-même dans la perspective de bénéfices futurs.


L’éducation coûte (coût direct, coût d’opportunité).


L’éducation procure un flux de bénéfices durables (marchands et non marchands)


La comparaison de la valeur présente des coûts et des bénéfices définit un taux de rendement




La comparaison de r pour  différentes investisseurs alternatifs                choix rationnel


(Voir l’image)





  Les individus préférèrent les filières plus rentables aux moins rentables.


L’investissement éducatif    et d’autant plus rentable qu’il est effectué tôt.


La rentabilité marginal des études est décroissante (hausse du coût d’opportunité, baisse de la période de la perception des bénéfices).


Diversifications de la demande fonction des paramètres individuels de la rentabilité des études


-          Urbains versus ruraux


Les plus riches et/ou les plus aptes investissements ne désavantage que les autres.


*       Becker avance le concept de rendement social sur un accroissement social sur un accroissement des coûts :


dR/dC=gain/coût=accroissement


ü  Pour le rendement privé : gain : augmentation des revenus, coûts, scolarisation,  transports, manque à gagner.


ü  Le rendement social a de fortes chances d’être supérieur au rendement privé


ü  Dans l’éduction, pour chaque filière, le rendement social est supérieur au rendement privé, car plus de coûts.


Théorie du capital humain   (Education    production    salaire)


ü  Rendement privé


VA (bénéfices-coûts privées)


ü  Rendement social


VA (bénéfices privées-coûts privées et sociaux) externalité.





Taux privé et sociaux de l’éduction


















Primaire


Secondaire


supérieure





Privée


Social


Privée


Social


Privée


Social


Afrique


37.6


25.4


24.6


18.4


27.8


11.3


Américain


Latine


26.6


17.4


17.0


12.9


19.5


12.3


Asie


20


16.2


15.8


11.1


18.2


11


Europe MENA


13.8


15.6


13.6


9.7


18.8


9.9


CODE


13.4


8.5


11.3


9.4


11.6


8.5







Chapitre III : Les  marchés d’interaction stratégiques


1-    Les marchés contestables :


Théories des marchés contestables





·         Cette théorie propose une conception large de la concurrence, le degré de concurrence est fonction de la possibilité qu’ont les entreprises, non présentes sur le marché, d’y entrer et de contester la position acquise par les entreprises en place, cette conception s’oppose à la conception traditionnelle pour laquelle la présentation de la concurrence est liée à la présence d’un grand nombre d’entreprises sur le marché.


·         Un marché contestable est un marché qui réunit deux  conditions :


ü  Liberté d’entrer (c’est déjà l’une des hypothèses de la concurrence pur est parfaite)


ü  Liberté de sortie


·         L’essentiel de la théorie  réside dans la liberté de sortie :


-          Les entreprises qui sortent après une tentative d’entrée ratée ne doivent pas risquer un montant de pertes trop importantes.


-          Plus les coûts de sortie ‘c'est-à-dire les frais engagés pour se lancer sur le marché) sont faibles plus les coûts sont élevés, moins elles le sont : le marché et peu ou pas contestable pour qu’il le soit, les coûts de sortie doivent donc être proches de l’amortissement normal des moyens    de production engagés.


-          Quand un marché est contestable, même s’il y a peu de(ou même un seul) producteurs, les producteurs présentes sont amenés à agir comme une situation de concurrence pure et parfaite, en effet, ils ne peuvent durablement réaliser des profits exorbitants sous peine de voir rapidement entrer sur le marché les concurrents potentiels attirés par cette perspective de profits.


-          La théorie des marchés contestables veut montrer que la réalisation de la concurrence pure et parfaite ne dépend pas d’abord du nombre de producteurs mais la liberté d’entrée et de sortie sur les marchés, il faut donc préserver les conditions de la contestabilité.


  


2-    L’Oligopole


  2.1 présentation :


Par exemple : le marché automobile actuel est un oligopole


·         Dans la mesure où le nombre de moyen est beaucoup moins important qu’en 1960.


·         Le marché marocain de télécommunication est même un oligopole car on ne compte que trois offreurs nationaux : IAM, Méditel, INW


ü  Les entreprises en situation d’oligopole doivent élaborer une stratégie qui tient compte du comportement de biens concurrents.


·         Le marché oligopolistique peut alors coopération on conflictuel.


2.2  Comportement des entreprises


·         Les entreprises d’oligopole peuvent adopter plusieurs comportements


ü  L’oligopole de combat se rapproche d’une situation de concurrence.


ü  Où chaque entreprise adopte une stratégie   qui consiste à mettre les autres en difficulté pout s’imposer sur le marché.


ü  En matière de prix, par exemple, si l’une décide de baisser les prix, les autres n’ont guère le choix d’en faire de même  .


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